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Le jardin botanique de l’École Vétérinaire d'Alfort est un lieu qui vit au rythme des saisons mais aussi au rythme des évolutions qu'a connues l’École. Autrefois dédié à l'enseignement, sa mission s'est recentrée sur l'entretien et la conservation d'espèces végétales variées. C'est à cet objectif que répondent les différents espaces du jardin ayant chacun une thématique propre. Ces espaces dédiés et organisés coexistent avec des endroits moins structurés, propices à la sérénité, qui font du jardin botanique un lieu d'exception.
Cet espace créé en 2018 s'inscrit dans un projet sur plusieurs années visant à aménager au sein de l’École un axe vert dédié à la botanique et en lien étroit avec les sciences vétérinaires. Chaque parcelle traite des maladies d'une espèce animale définie.
La parcelle ethnobotanique regroupe les espèces de plantes qui étaient utilisées au Moyen Âge pour se nourrir, se vêtir et se soigner. Le Capitulaire De Villis est un acte législatif édicté par Charlemagne entre 770 et 813. Ce texte est surtout connu par ses capitules (articles) 43, 62, et surtout 70, qui contient la liste des 94 plantes (73 herbes, 16 arbres fruitiers, 3 plantes textiles et 2 plantes tinctoriales) que les domaines royaux se doivent de cultiver.
Depuis l'automne 2017, elles sont présentées dans une parcelle exposée à l'est et située en bordure du bâtiment Bourgelat donc bien en vue des étudiants. La parcelle regroupe les principales plantes utilisées pour la nourriture des herbivores. Ces plantes appartiennent au groupe des céréales (sarrasin, maïs, blé, orge, etc...), des fabacées (trèfle, luzerne,...) ou des poacées (dactyle, ray-grass,...)
Cet espace complètement remodelé à partir de 2013 est le fruit d'un travail de recherche et de conception des bénévoles de l'UIA sous l'autorité du chef-jardinier de l'école. Il se présente sous la forme de parterres disposés en cercles concentriques, chaque parterre étant dévolu à un organe ou à un type d'affection spécifique. Parterres centrés sur des organes : le cœur, le foie et la vésicule biliaire, l'appareil digestif, la peau, les poumons, les reins. Parterres centrés sur des affections : les plantes anti-inflammatoires, les plantes antidouleurs, les plantes galactogènes, les plantes aphrodisiaques, les plantes immunostimulantes, les pathologies féminines et masculines.
Moyennement ensoleillé mais relativement tempéré grâce aux bâtiments situés à proximité, cette situation apporte une grande amplitude thermique entre les espaces aux heures les plus chaudes. Il abrite diverses plantes qui ne trouvent pas toujours un environnement adéquat dans les autres parties du jardin.
Il concentre les « déchets » végétaux produits par les travaux d'entretien du jardin. Il réclame un suivi particulier pour que le processus de décomposition soit mené à bien. La chaleur dégagée vient réchauffer au printemps un espace sous serre directement implanté sur le compost.