Autres noms communs :
Fraisier des bois, Capron, Caperonnier, fraisier indigène

Habitat :
Europe, bois, bords des chemins ; jusqu'à 1600 m.

Identification :
0,05 à 0,25 m. Vivace, tige courte, velue, feuilles vert tendre, brillantes dessus, plus claires et duveteuses dessous ; fleurs blanches (mai-juin) ; graines renfermées dans des akènes disposés à la périphérie d'un réceptacle charnu comestible, plus ou moins gros (fraise) ; odeur délicate et suave (fraise) ; saveur astringente (rhizome, feuille), parfumée, sucrée (fraise).

Espèces voisines :
Fragaria moschata (Fraise musquée), Fragaria viridis, Fragaria virginia.

Historique :
Quelques textes de l'Antiquité (Dioscoride, 1er siècle) mentionne les fraises, ceux du Haut Moyen Âge ne semblent pas en traiter sauf à la fin de ce dernier. La trace de leur culture n'apparaît chez nous qu'au XIVe siècle. L'espèce sauvage d'Amérique du Nord,(Fragaria virginia) était pour les Indiens une plante légendaire aux vertus médicinales.
Les témoignages abondent de leur rôle bienfaisant (la Reine de Suède faisait cultiver dans ses serres des Fraises des bois pour soulager la goutte de Carl Linné).

Propriétés :

Médicinales :
Astringentes, calmantes, antirhumatismales : elles contiennent, notamment, de l'acide acétylsalicylique (aspirine), dépuratives, diurétiques et toniques

Utilisations :

Feuilles : un astringent agréable pour le dérangement digestif, un dépuratif en cas de rhumatisme, de goutte et d'arthrite. En infusion : une boisson très agréable et rafraîchissante.
Rhizome : il est également utilisé pour les mêmes propriétés.
Fruit : remède cosmétique pour blanchir le teint et estomper les taches de rousseur. Les Fraises écrasées calment bien les coups de soleil légers. Entières, elles sont un bon tonique hépatique. Le jus a des propriétés antibactériennes et a été utilisé lors des épidémies de typhoïde.
Attention : une consommation excessive peut engendrer une réaction allergique à l'aspirine.
Ne pas confondre les fraises cultivées actuellement (ce sont pour la plupart des hybrides américains) avec les fraises sauvages autrefois ramassées ou jardinées.
Les fraises américaines ne contiennent pas d’acide acétylsalicylique.

Bibliographie :
Voir Bibliographie générale