Autres noms :
Violier, Giroflée ravenelle.
Habitat :
La giroflée des murailles pousse de préférence sur les vieux murs, les rochers ou les pinacles crayeux.
Présente au Château Gaillard, elle a été rapportée des croisades par les chevaliers qui auraient vu dans les 4 pétales en croix, le symbole de leur quête.
Cultivée dans les jardins ; les échappées des jardins ont des fleurs plus grandes, jaunes, rouges, pourpres, mauves ou blanches.
Identification :
Hauteur 40 /80cm. Vivace. Plante plus ou moins poilue, à tiges assez raides, rameuses, se lignifiant souvent à la base. Feuilles persistantes lancéolées vert moyen ou foncé. Fleurs au parfum agréable, jaunes ou orangées. Grappes de fleurs à 4 sépales et 4 pétales. Fruit : silique mince, aplatie, à nombreuses graines, jusqu’à 75mm de long.
Historique :
Introduite (ou réintroduite ?) par l’Islam, elle provient de la Méditerranée orientale.
Un “ Grand Herbier ” du XIVe siècle explique ce nom de giroflée “ pour ce qu’elle a l’odeur semblable au clou de girofle ”.
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Ennemis et maladies :
Hernie du chou, mildiou, taches foliaires, pourriture des racines, virus de la mosaïque.
Escargots, limaces et altises.
Utilisation :
Semée en Mai /Juin, mise en place en Juillet, elle ne fleurira qu’au printemps suivant.
Une autre espèce peut fleurir dans l’année – Semée sous châssis au printemps, elle fleurit en été. Il s’agit de Cheiranthus allionii (Erysimum jaune safran) qui est une bonne fleur de plate-bande.
Bibliographie :
Voir Bibliographie générale
Les fleurs sauvages (Bordas)
Les Plantes du Jardin Carolingien (ville de Melle)
Grande Encyclopédie des plantes et fleurs de jardin (Sélection du Readers Digest) Bordas
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