Autres noms communs :
Grande éclaire, Herbe aux verrues, Herbe au bouc, Herbe de l'hirondelle.
Habitat :
Europe. Plante très commune parmi les buissons, dans les décombres, sur les murs et les vieilles souches d'arbres. Sols riches en azote.
Identification :
0,30 à 0,50m. Sa principale caractéristique est son suc jaune orangé qui s'écoule dès qu'on la coupe ou qu'on l'arrache. Fleurit tout l'été. Ses fleurs jaunes à quatre pétales exhalent une odeur désagréable d'où son surnom d' " herbe au bouc ".
Historique :
La chélidoine a été employée par les Grecs et les Romains qui lui ont attribué les vertus les plus variées et les plus étranges. Ils croyaient, notamment, que les hirondelles employaient son suc pour soigner leurs petits atteints de cécité (d'où les surnoms ci-dessus).
Au Moyen Âge, les alchimistes utilisaient son suc pour découvrir la pierre philosophale et selon la "théorie des signaturesʺ, elle était indiquée pour guérir la jaunisse et tous les troubles hépatiques.
Les scientifiques du XXe siècle la sortent d'un long oubli.
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Propriétés :
Anti-inflammatoire, stimulant hépatique, diurétique, dépuratif.
Ses principes actifs sont ceux de l'opium.
Utilisation :
Médicales :
Partie aérienne : Les infusions de ses feuilles sont antispasmodiques, recommandées pour les angines de poitrine et l'asthme. La décoction des feuilles, très étendue d’eau est depuis toujours un remède populaire pour soigner les ophtalmies.
Le suc (latex) des tiges ou de la racine fraîche écrasée est réputé pour faire disparaître les cors et les verrues.
Homéopathie :
La teinture de chélidoine est utilisée pour soigner les affections du foie et de la vésicule biliaire.
Toxicité : à éviter durant la grossesse.
Bibliographie :
Voir Bibliographie générale
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